'C'est bien nous.'
par: Norman Guertin
(version anglaise ci-dessous)
Le mardi 14 avril, 1971, elle n’était qu’une connaissance que je n’avais pas encore faite. Ce jour-là , j’avais participé à une danse marathon à la base des Forces canadiennes à North Bay dans le Nord de l’Ontario.
Vingt-quatre heures après le lancement de cette compétition, c’est-à -dire mercredi, mon partenaire et moi, nous avions dansé pendant quatorze heures sans arrêt par le temps qu’un photographe professionnel arriva pour captiver les six derniers couples debout—juste à temps pour la libération de son journal ce jour-là , disait-il.
Éventuellement, le premier prix du marathon est allé à nous pour avoir dansé vingt-sept heures et cinquante et une minutes en tout; mais ça, ce n’est pas la fin de cette histoire—ni le cœur de celle-ci, non plus!
Une semaine plus tard, deux trophées nous ont venus; on les avait reçus la soirée d’une danse régulière à cette même base de la BFC; mais pour moi, ça ne finissait pas—une jolie spectatrice m’attira l’attention.
Carol Ann McNamara, une p’tite rousse aux taches de rousseur; une galopine de la base militaire—alors qu’elle disait. Ses grands yeux alertes auraient pu faire tomber les chaussettes de n’importe quel jeune homme cette soirée-là ; mais, ces beaux yeux ont renversé les miennes, au lieu.
Donc, cette abeille travailla le courage de demander à la fleur de danser avec elle. Un conte d’amour y suivit; le reste n’est que de l’histoire ancienne.
Au fil des années, trois maisons furent construites, trois maisons chaleureuses furent ménagées : l’une en 1974, l’autre en 1993 et la dernière en 2008. Deux enfants merveilleux y venèrent—trois p’tits-enfants, au-delà de ça!
Pas un mauvais tour du 21 avril 1971, à celui de 2021; une relation de cinquante ans—au-delà de trois ans de rencontres régulières, mélangé avec près de quarante-sept de bonheur maritale.
Que puis-je dire de plus?—à l'exception du fait que Carol McNamara pas-encore-Guertin, se trouve à la gauche dans l'arrière-plan de cette vieille photo, tandis que je suis celui qui porte le chandail des Bruins de Boston?
Joyeux anniversaire, Carol Ann McNamara Guertin!
Amour,
Norman XXX OOO
(Non-fiction—la fin)
'This was then, this is now; this—is us.’
by: Norman Guertin
On Tuesday of April 14th, 1971, she was but an acquaintance I had not yet made. On that exact day, I participated in a Canadian Forces Base Teen Town Marathon Dance in the Northern Ontario community of North Bay.
My partner and I had danced for fourteen non-stop hours by the time some North Bay Nugget photographer arrived to capture the last six couples standing for Wednesday’s release of his local newspaper.
Eventually, first prize went to us for having consecutively danced for twenty-seven hours and fifty-one minutes; but, that’s not the end of this story—nor is this the heart of it!
One week later, two trophies came our way; we were awarded those prizes that night at a regular teen dance on the same CFB base—but for me, there was yet more to come.
A pretty young spectator had caught my eye. Carol Ann McNamara was her name, a tiny freckle-faced wide-eyed redhead; a base brat—so she called herself. Those big spry eyes could have knocked any young man’s socks off, that night; but they hadn’t.
They knocked mine off, instead! So, this bee worked up the gumption to ask the flower to dance. A love story ensued; and the rest, is history.
Over the years, three houses got built, three homes were made: one in 1974, the next in 1993 and the final one, in 2008. Two wonderful children came from this human endeavor—three grandchildren, as well!
Not a bad ride from April 21st of 1971, to that of 2021; a fifty-year relationship involving over three years of steady dating mixed with nearly forty-seven of marital bliss. What else can I say except that the tiny girl in the background of this old photograph, is indeed Carol-McNamara not-yet-Guertin—whereas, in the foreground, I'm sporting a Boston Bruins sweater.
Happy Anniversary Carol Ann McNamara Guertin!
Love,
Norm XXX OOO
(Non-fiction)